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 [FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie

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GOD ☞ i'm a fighter

Markus S. Blackrain

Markus S. Blackrain
☞ MESSAGES : 980
☞ ARRIVÉ(E) LE : 22/01/2012
☞ LOCALISATION : J'ai quitté Denerim (Farelden) il y a un mois. Je suis désormais à Sheheron, où je compte honorer ma mission.

Carnet de voyage
☞ CITATION: « Je lui aurais volontier pardonné son orgueil s'il n'avait pas blessé le mien »
☞ HISTOIRE:

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MessageSujet: [FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie   [FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie Icon_minitimeMar 13 Mar - 13:25

[FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie Tumblr_lzlmdt9d7R1r9848mo2_500
« Allez, va sceller ton étalon ! » Je poussais Aleksander et le laissais seul dans la cour de Noirpalais, me dirigeant vers les écuries royales. Je passais devant tous les boxes, faisant ironiquement une révérence devant le cheval de mon père, et allais jusqu’à celui de Maadielgo. Sa robe, noire, contrastait avec le bois très clair qui l’entourait et le foin. Père me l’avait offert pour mes quinze ans, je me souviens encore de ma fierté ce jour là. Avoir un cheval est normal dans une famille royale… Non, ce qui m’avait rendu fier, c’est que les robes réellement noires sont plutôt rares. Je n’allais pas l’emmener avec moi à Sheheron, je tenais trop à lui pour cela, et j’avais peur qu’il ne survive pas au voyage, aller ou retour. Il allait me manquer, lui, mon cher confident qui jamais ne me trahira. Je lui donnais un peu de quoi manger avant de le caresser sur le bout du nez. Je m’éclipsais rapidement : inutile de rester trop longtemps, surtout qu’Aleksander avait l’air pressé.

J’allais prendre Caramel, autre étalon des écuries qui portait magnifiquement bien son nom, qui était à l’autre bout. Je le trouvais moins fier et imposant que Maadielgo — allez savoir pourquoi je l’ai appelé ainsi — mais je n’avais pas le droit de chipoter : c’était moi qui refusais de prendre mon cheval après tout. J’attrapais une scelle et la déposais sur le destrier qui allait plutôt me servir pour un voyage. J’avais toujours refusé qu’un serviteur fasse ce travail à ma place, je trouve que c’est un moment reposant durant lequel on peut… penser. C’est d’ailleurs ce que je fis. Je commençais déjà à divaguer, à me perdre dans les méandres de mon esprit. En réalité… Quelque chose me préoccupait depuis déjà un ou deux jours. J’étais si navré qu’une telle chose ait pu arriver que je n’en avais pas dormi avant-hier. Et cette nuit, c’est la fatigue qui avait eu raison de moi.

Odalie, Aleksander et moi avions toujours été de très grands amis, même si j’avais toujours eu à modérer les deux autres. Nous avions quasiment grandi en même temps, nous étions la petite bande d’amis secrets. Nous avions commis mille et une bêtises et canailleries ensemble. Je leurs faisais confiance, et si c’était toujours le cas pour Alek, aujourd’hui, j’avais des doutes pour Odalie. Pour comprendre, revenons en arrière. « Je t’assure ! je l’ai vu parler de sire Markus à la Reine… » Je m’arrêtais en entendant mon nom et, espiègle, me cachais pour écouter la suite de la conversation. Ce n’est pas bien, je sais, mais ces deux suivantes parlaient de Syanna et de moi : ça ne peut qu’être bon à savoir. « Que lui a-t-elle dit ?! » — « Je ne m’en souviens plus très bien, mais si Odalie et Markus sont vraiment amis, alors elle l’a trahi ! » Les deux jeunes femmes ricanèrent. Pas moi. Que voulait-elle dire par trahir ? M’espionnait-elle pour le compte de ma belle-mère ? L’amitié que je lui portais se transforma en rancœur, et je dus y mettre toute ma volonté pour me convaincre que ce n’était probablement que des commérages.

Et pourtant, me voici, deux jours après, toujours en train de penser à cette conversation. Elle me perturbait fortement, et je n’avais pas osé en parler à mon meilleur ami, par peur surtout, ne sachant comment il réagirait. Il avait toujours été plus calme que moi, certes, mais on ne sait jamais. Je préfère être prudent. Des froissements de robe me sortirent de mes pensées et me firent tourner la tête. Les Dieux m’observaient-ils en ce moment même ? Lady Porphyre en personne arrivait vers moi, sûrement pour me faire ses adieux. Personnellement, je n’avais pas envie de la prendre dans mes bras tant qu’elle ne m’avait pas éclairci les idées. « Bonjour Odalie. Belle journée, n’est-ce pas ? Très ensoleillé, parfait pour un départ », me contentais-je de dire. Je ne savais comment amorcer le sujet. Peut-être que mon départ pour Sheheron allait la rendre honnête ? Et si ça n'avait été que des ragots, ou qu'elle ne me parlait pas de ça, comment allais-je découvrir la vérité ? Je continuais ma tâche, feignant d'être concentré, alors que toute mon attention se portait sur elle.


Dernière édition par Markus S. Blackrain le Ven 23 Mar - 18:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie   [FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie Icon_minitimeDim 18 Mar - 19:37



she walks in beauty, like the night, of cloudless climes and starry skies, and all that 's best of dark and bright meet in her aspect and her eyes. odalie & markus, chapitre I


Le sang coula de nouveau, alors que l’aiguille s’enfonçait dans la tendre chair de son doigt. Odalie retint un sursaut, mais dût poser son tambour à broder sur ses genoux, le temps de se reprendre. Il régnait dans les appartements de la Reine une douce tranquillité, à peine perturbé par le pépiement des suivantes, qui s’amusaient pour l’heure à tirer les cartes d’un jeu de tarots. La Reine, drapée dans sa majestueuse dignité, écoutait d’une oreille distraite, peut-être légèrement amusée, les oracles d’une jeune femme rompue à cet art. Mais malgré son masque parait, Odalie la savait distante. Elle n’ignorait rien des pensées qui occupaient désormais sa maîtresse, car ces pensées-là tourmentaient également la jeune femme. Bien que le crépitement du feu bourdonnait à ses oreilles, elle ne pouvait rester insensible aux voix qui s’élevaient de la cour en contrebas, et qui résonnaient contre les fenêtres closes. Aujourd’hui était le jour du grand départ. Aujourd’hui, les plus braves chevaliers de sa Majesté Aaron quittaient la capitale du royaume, pour voguer par de là les mers, à la rencontre de cette place nouvelle, découverte il y a peu. Et parmi eux, se trouvait Markus. Markus dirigeait cette mission. Markus partait. Odalie fixa un instant la goutte de sang qui perlait de son doigt. Markus était la source de tous ses maux.

D’aussi loin qu’elle se souvienne, depuis son entrée au service de la Reine, Markus avait toujours été là. Il s’était toujours tenu à ses côté. Leur jeune âge, l’absence de sa mère qui faisait écho à la mort récente de son propre père, avaient suffi à les réunir. Ils avaient traversé l’enfance et l’adolescence ensemble, épaulés par le meilleur ami de Markus, et cousin d’Odalie, Aleksandre. Un nobliau que la jeune femme avait bien du mal à apprécier, mais l’inimitée était partagée, aussi n’avait-elle jamais eu aucun remord à l’entretenir. Mais sa rancœur semblait avoir atteinte son apogée aujourd’hui, puisque son cousin avait la chance d’accompagner l’héritier royal dans son expédition. Evidemment, il ne pouvait en être autrement, mais elle ne pouvait ressentir le départ de son ami que comme un abandon, alors qu’eux-mêmes partaient à l’aventure, ils la laissaient derrière. Et les côtes de Sheheron lui resteraient probablement à jamais inconnues. Elle sentit une infinie tristesse prendre possession d’elle, alors que cette pensée faisait son chemin dans son esprit, et l’irrépressible besoin de prendre l’air se saisit d’elle. Elle se leva, abandonnant sa broderie sur son fauteuil, et se tournant vers la Reine, lui offrit une révérence. « que sa majesté me pardonne, et me permettre de partir laver mes mains ensanglantées, que je ne prenne le risque de tâcher quoique ce soit. » Syanna acquiesça, avant de se reporter sur ses divertissements. Avant de quitter la pièce, Odalie entendit l’une des plus jeunes suivantes se moquer de sa maladresse. Elle lui promit alors intérieurement quelques remontrances. L’aînée des Porphyre était l’une des plus anciennes fidèles de la Reine. Pourtant, le respect de sa personne ne semblait pas acquis auprès de toutes.

Une fois dans les couloirs étrangement déserts de Noirpalais, Odalie accéléra le pas en direction de la cour. Ses intentions étaient claires : il lui fallait trouver Markus avant son départ, afin de lui dire au revoir et de lui souhaiter bon voyage. Il aurait dû venir de son propre chef, et la jeune femme s’étonnait qu’il ne l’ait pas fait. Peut-être n’en avait-il pas eu le temps, avec tous ses préparatifs. Et puis, pour des adieux en bon et dû forme, durant lesquels il n’aurait pas à se montrer supérieur et elle distante, pour duper toute la cour, et surtout la Reine, il aurait fallu rester discret. Car si personne n’ignorait le lien d’amitié partageait par les deux jeunes gens, aux yeux de la Reine, ce n’était qu’un moyen qu’elle avait trouvé pour manipuler son beau-fils à travers Odalie. Syanna ignorait ainsi que ses sentiments étaient sincères. Tout comme Markus ignorait le prix payé par la jeune femme pour cette amitié. Car pour que la Reine lui permette de continuer à côtoyer le prince héritier, il lui fallait parfois laisser échapper quelques informations qu’elle avait en sa possession. Des informations qu’Odalie présentait selon son bon vouloir. Car depuis le temps, elle avait compris que pour arranger les affaires de Markus, il valait mieux que ces informations viennent d’elle plutôt que de quelqu’un d’autre, pour qui la sécurité du prince n’avait que peu d’importance. C’est ainsi que la douce enfant de Borthen s’était découvert un don pour la manipulation et l’illusion.

Son arrivée dans la cour lui permit d’effacer ces sombres pensées qui obscurcissaient son esprit. Elle demanda le prince auprès de l’un des palefreniers, qui lui indiqua les écuries. Son pas était devenu plus léger alors qu’elle s’approchait de l’endroit où se trouvait son ami. Avant d’entrer, elle releva sa robe et ses jupons bien au-dessus de ses chevilles, faisant fi des convenances. Elle n’était pas censée avoir quitté les murs noirs du palais. Une robe crottée ne ferait qu’attirer l’attention sur elle. L’odeur du crottin et de la paille mêlées, exhalées par les stalles où se reposaient les montures, lui prit à la gorge. Elle s’avança dans la pénombre, percée ça et là par des flèches ardentes de lumières. Elle s’attendait à retrouver Markus auprès de Maadielgo. C’était pourtant Caramel qu’il s’occupait à atteler. Markus tourna la tête vers elle, mais aucune émotion ne vint éclairer son visage. Cette absence totale de réaction décontenança Odalie, qui continua néanmoins son chemin jusqu’à lui. « bonjour odalie. belle journée, n’est-ce pas ? très ensoleillé, parfait pour un départ » « bonjour, markus. j’avais pourtant prié pour de la pluie, afin de retarder votre départ, mais il semble que les dieux aient d’autres projets. » La jeune femme s’approcha de l’étalon à la robe alezan, et commença à lui flatter l’encolure. « j’espérais vous voir avant votre départ, pourtant vous êtes sur le point de partir, et si je n’étais pas venue … » Les mots avaient la couleur de la reproche, pourtant Odalie espérait que sa voix lui avait fait comprendre le contraire. Elle ne lui en voulait pas de partir.
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MessageSujet: Re: [FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie   [FLASHBACK] Partir comme le vent, ne laisser aucune trace — ft, Odalie Icon_minitimeVen 23 Mar - 18:46

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Je continuais à m’occuper de Caramel, laissant Odalie s’approcher. Mes quelques mots n’existaient que par respect de mon amie, et par politesse. Mais avec ce qui s’était passé, je n’étais pas sûr d’être d’humeur à lui parler sur un ton plus agréable. J’avais tout fait pour l’éviter ces deux derniers jours, et voilà qu’elle me retrouvait aux écuries. Peut-être teait-elle à moi ? Peut-être entretenait-elle cette amitié dans le seul but d m’espionner pour le compte de la Reine Syanna ? Je soupirais discrètement. « Bonjour, Markus. J’avais pourtant prié pour de la pluie, afin de retarder votre départ, mais il semble que les dieux aient d’autres projets. » En effet. Pour l’instant, je me satisfaisais de ce sujet de conversation : la pluie et le beau temps. Cela me permettait de trouver un moyen d’avoir des réponses à mes questions, ou de retarder mon grand moment d’hypocrisie ( si je décidais de faire semblant de n’avoir aucun doute sur la confiance que j’avais ). Je me contentais de lui rendre un petit sourire, sans faire de commentaire. Ce soleil m’arrangeait personnellement, car qu’importe le temps, nous connaissant, nous serions tout de même partis. Cette température inhabituelle en cette période de l’année à Farelden ne pouvait que nous assurer un bon voyage, je l’espérais.

La jeune femme commença à caresser l’étalon, et je la laissais évidemment faire. Je n’étais pas un tyran, je n’avais aucune raison de la haïr au point de l’interdire de faire certaines choses, et ce cheval n’était de toute façon pas le mien. « J’espérais vous voir avant votre départ, pourtant vous êtes sur le point de partir, et si je n’étais pas venue … » J’avais l’impression d’avoir à faire à des reproches mais le ton de sa voix me fit douter : étaient-ce des reproches, ou bien une constatation simple et bateau ? Si c’était le premier cas, elle n’en avait pas le droit, puisque c’était son devoir de s’en aller. Elle pouvait lui en vouloir de ne pas l’avoir prévenue lui-même, mais il avait des raisons plutôt valables. Si c’était le deuxième cas, et il préférait se placer dans cette situation, alors ses doutes seraient encore plus accentués : que pense-t-elle vraiment ? « J’ai été un peu occupé ces derniers temps… Pardonnez-moi », Me contentais-je de répondre. Clair mais pas assez précis pour qu’elle se pose des questions trop pointues, même si cela était inévitable.

La scelle était désormais posée, mais il me restait ma bride, etcetera. Essayant de garder mon calme sans me laisser prendre par mon impulsivité, j’agissais avec douceur et réflexion. Je détestais cette étape de l’équipement d’un destrier : si la première partie était reposante, celle-ci me faisait toujours mal au cœur. J’avais l’impression d’emprisonner l’animal… « En réalité… Je vous ai fui volontairement, Odalie » Je m’arrêtais dans ce que je faisais et me tournais vers mon amie. Je décidais de jouer la carte de la franchise et de l’honnêteté. Autant partir pour Sheheron avec l’esprit moins embrouillé. En cas de colère, le temps fera passer une part de mes rancœurs. « J’ai surpris une conversation entre deux autres suivantes de la Reine. J’ai entendu… Certaines choses… qui m’ont quelque peu perturbé. M’êtes-vous fidèle Odalie ? Qui suis-je pour vous, par rapport à la Reine ? » J’étais direct, mais le temps nous pressait. La tension accumulée en deux jours me poussait également à demander des réponses rapidement. Je voulais savoir avant de partir. Pouvais-je toujours lui faire confiance, ou ces commères de suivantes avaient-elles raison ?
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