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 Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]

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WARD ♘ in the hands of my king

Ulrich G. Clarence

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MessageSujet: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeMer 13 Juin - 13:12

Ailes noires, noires nouvelles
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Ils étaient toujours là. Ulrich avait beau espérer que tout ne soit qu’un rêve, ils étaient bel et bien là. Les Raleigh et leurs soldats entouraient Noirpalais. Naïvement, le jeune pupille du roi souhaitait qu’ils disparaissent. Il allait et venait dans le palais et jeter un coup d’œil à la fenêtre, priant les dieux pour que les soldats lèvent le camp. Un rêve idiot bien sûr. Pourquoi partiraient-ils ? Mais la question qui l’obsédait c’était pourquoi. Pourquoi étaient-ils venus ? Pourquoi avaient-ils déclenché cette guerre ? Les Blackrain étaient innocents, ils n’avaient rien à voir avec l’enlèvement des héritiers pas plus que les habitants de Sheheron. Tout cela était stupide, cela n’avait pas de sens.
Longtemps il avait rêver de guerre. Comme bien des petits garçons, il rêvait du jour où enfin il tiendrait une véritable épée dans ses mains. Il s’endormait bercé par les chansons des preux chevaliers combattant de féroces créatures et sauvant des nobles demoiselles. Puis quand il avait reçu son épée, il ne voulait plus la lâcher et il la portait fièrement à sa ceinture. Il rêvait du jour où il se mesurerait à un véritable adversaire. Il rêvait de briller dans les tournois. Et ces rêves s’étaient réalisés. Mais à présent qu’il se trouvait en situation de guerre, il se rendait compte à quel point il avait été idiot de l’espérer. Oui maintenant il se sentait désemparé, il ne savait pas ce qu’il pouvait faire pour aider son roi ni pour sauver son royaume.
Le jeune Ulrich errait sans but dans les couloirs. Il réprimait une furieuse envie de foncer dans le camp adverse et de mettre le feu à leurs jolies tentes écarlates. Il songeait aussi à l’éventualité de leur jeter des ordures par-dessus les remparts mais il doutait de l’efficacité de son geste. Il ne devait pas céder à la colère. Patience et sagesse. Un lieutenant ne devait pas agir à la légère. N’empêche, la peste soit sur les Raleigh et leurs alliés ! Il poussa un juron silencieux et accéléra le pas en direction de la volière. Il savait pertinemment qu’aucun corbeau ne pouvait passer, les archers des Raleigh les abattaient sur les champs, mais il ne pouvait s’empêcher de s’y rendre. On ne sait jamais après tout. Alors qu’il s’apprêtait à prendre le corridor sur sa droite, une masse fonça sur lui. Le choc fut si violent qu’il manqua de tomber à la renverse. La personne en face de lui n’eut pas la chance de pouvoir se rattraper au mur et se retrouva les fesses par terre.
« Bon sang regardez où vous allez !»
Le jeune valet se releva avec quelques difficultés et bredouilla des excuses. Il venait de la volière et cherchait « ser Ulrich Clarence, pupille du roi ».
« C’est moi andouille ! »
Le pauvre garçon devint rouge et s’excusa une fois de plus en expliquant qu’il venait d’arriver, juste quelques jours avant le début du siège.
« Maintenant tu sauras. Et que me veux-tu?»
Lui personnellement il ne lui voulait rien. Mais il portait une lettre qui lui était destinée.
« Un corbeau pour moi ? Et les Raleigh l’aurait laissé entrer ?»
Le valet haussa les épaules, il n’avait que treize ans après tout. L’oiseau ne semblait pas blessé à ce qu’il avait pu voir. Le mestre lui avait demandé d’apporter la lettre et puis voilà.
« Merci. Tu peux y aller.»
Bizarre. Comment ce corbeau avait pu arrivé jusqu’au château sans se faire abattre? Vraiment bizarre. Sans plus attendre le jeune homme déroula le parchemin. Il fut surpris de découvrir que la lettre émanait de son père. Lord Clarence lui ordonnait de se rallier aux Raleigh et de trahir Blackrain. C’était selon lui l’occasion idéale de se venger. Alors comme cela son père, qu’il ne voyait pour ainsi dire jamais, lui ordonnait de trahir sa famille, son roi qui l’avait élevé comme son fils. il lui ordonnait, de quel droit je vous le demande, de briser son serment d’allégeance. Il lui ordonnait de renier ses liens fraternels avec Arès, son plus ancien ami. Non mais quelle blague ! Furieux, le jeune homme se dirigea vers les appartements de son ami dans lesquels il entra sans frapper.
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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeMer 13 Juin - 15:12


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En ouvrant les yeux ce matin, tout semblait normal. Et puis les bruits de pas, dans la neige, les échos de paroles graves, les hennissements de chevaux me ramenèrent à la réalité. La réalité était que nous étions encerclés, depuis plusieurs longues journées déjà. Les Raleigh nous avaient surpris, dans la nuit, tuant nos gardes, d'une flèche bien placée au creux du cou. Ils avaient au moins daigné nous renvoyer leurs corps. Je clignais des yeux, m'obligeant à m'éveiller. Il était étonnant que je me sois endormi en premier lieu. Au bout d'un instant, je soupirais et e portais à la fenêtre. Les tentes rouges, la marée rouge nous entourait, menaçant de nous engloutir à tout moment. Les lions rugissants se pavanaient sur chaque drapeau, chaque bannière, chaque cuirasse. J'en avais la nausée. Avais-je vraiment la stature pour supporter tout ça? Mon père lui même semblait visiblement touché. Il ne parlait que très peu, plongé dans les bouquins, dans les cartes, cherchant un moyen de mettre fin à tout ça, de nous protéger. Le siège ne pouvait plus durer très longtemps, bientôt nos provisions s'épuiseraient. C'était sans doute ce qu'ils attendaient. Mais quel était leur but? Nous morts, ils perdraient l'appui du peuple, des autres familles. Leur entêtement signifiait qu'ils n'en avaient pas besoin. Et c'était une perspective plus terrible encore.

Me levant donc, je me traînais jusqu'au bol de bain. Je plongeais mes mains dans l'eau fraiche, la sentant glisser le long de mes doigts avant de me la passer sur le visage. Penchant la tête au dessus du bol, je fermais les yeux, appuyé sur les bords de la table de chevet. Comment tout ceci allait-il se terminer? J'avais beau retourner la question dans tous les sens, j'avais du mal à entrevoir une fin agréable, pour eux, ou pour nous. Enfin, leur fin à eux je m'en fichais. Je n'étais pas sanguin, je n'étais pas violent, mais là, c'en était trop. Ils pensaient que nous n'allions pas nous défendre? S'il le fallait, je serai en première ligne! Ils ne m'auraient pas à ce jeu là. Ce sont mes terres. Que je le veuille ou non, j'étais prince de Farelden. C'était mon peuple, ma maison qu'ils menaçaient. Hors de question qu'ils s'en tirent à si bon compte. Je passais à nouveau de l'eau son mon visage, frissonnant au contact de ma barbe drue qui commençait à pousser.

Un bruit sourd me fit sursauter et je me retournai sur le qui-vive. Ulrich venait d'entrer, débarquer serait plus exact, dans mes appartements. Je soupirais, ne voyant qu'il ne s'agissait que de lui. « Ulrich, que se passe-t-il? » Ca n'était pas dans son habitude de frapper, je ne dirais pas le contraire, mais là, il n'avait rien dit, et cela n'était pas normal pour lui. Je fronçais les sourcils. Il ne semblait pas blessé. Mon regard descendit jusqu'à ses mains, où l'une d'entre elles tenait fermement un bout de parchemin. J'attrapais ma chemise blanche que j'enfilais négligemment, et je m'approchais de lui. Il me tendit la lettre. « Une lettre! Bon sang, comment est-elle parvenue jusqu'ici ?! Je croyais que les Raleigh abattaient tous les oiseaux! » Mon regard se porta sur les premiers mots et je compris pourquoi. Alors comme ça ils voulaient qu'Ulrich nous trahisse? Cette pensée ouvrit la porte à une foule d'émotions refoulées, allant de la colère à l'envie de meurtre, en passant par la déception et la violence. J'avais du mal à me contenir. Pour qui se prenaient-ils? N'avaient-il aucun honneur, aucun espoir de nous défaire par des voies usuelles? Ils étaient pathétiques. Et bientôt ils rejoindraient leurs ancêtres en terre. Ma main se serra autour du papier apparemment innocent. Serrant les dents, je réussis à articuler. « Est-ce une sorte de blague? » L'humour des terres d'Haldreïn était définitivement bien différent du notre. J'étais persuadé qu'Ulrich m'était dévoué. C'était mon ami, mon plus fidèle ami, même si nous étions très différents. Je me tournai vers lui. « Ton père a une drôle de façon d'implorer ton aide, après toutes ces années sans un mot. Peut-être aurions-nous du le tuer sur le champ de bataille, il y a de cela des années... Comment peut-il espérer que tu lui obéisses, le fou ! » Je me rendis compte de plusieurs choses. Premièrement, j'en parlais comme si j'y avais été, ce qui n'était pas le cas. Deuxièmement, je regrettai ces mots à l'instant où ils quittaient mes lèvres. Troisièmement, cela ne me ressemblait pas. Ce siège avait de drôles de conséquences sur mon mental.
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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeJeu 14 Juin - 15:19

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Ulrich avait pénétré dans la chambre du prince sans frapper et sans un mot. Il était trop furieux pour desserrer la mâchoire. Sans ouvrir la bouche, il tendit la lettre à son ami puis il se dirigea vers la fenêtre la plus proche. Son regard passait de son ami au campement des lions. Il ne répondit pas lorsque Arès s’étonna qu’une lettre ait pu leur parvenir. A quoi bon après tout ? C’était un garçon intelligent, il comprendrait rapidement pourquoi ce message était arrivé jusqu’à eux. Il visualisait parfaitement la scène. Comment l’oiseau avait été abattu comme tous les autres avant lui. Comment les sous-fifres des Raleigh avait lu la lettre et leur expression ravie en lisant le contenu. Ho pour sûr ils n’avaient aucune raison de brûler la lettre non ils auraient même pu l’apporter eux-mêmes tant elle servait leurs intérêts ! Avec un petit nœud rouge cela aurait été encore plus charmant.
Ulrich ne pipa mot quand Arès eut fini de lire. Il se contenta de l’observer et de jeter un coup d’œil au campement, au cas où il y aurait du mouvement. Le jeune prince s’emportait parlant de blague, de plusieurs années sans un mot de lord Clarence, de l’idée qu’on aurait dû le tuer lorsqu’il avait osé se rebeller et provoquer cette odieuse révolte. Pendant tout ce temps lui il ne dit rien. Et pour une fois les rôles étaient inversés. Lui restait immobile, sans broncher et Arès faisait les cent pas et fulminait. Même l’idée de la mort de son père ne lui fit pas desserrer les dents. Il était si jeune à l’époque, il n’en conservait aucun souvenir. Une révolte qui avait entaché son nom pour toujours, une rébellion qui était devenu un fardeau qu’il devait porter. Lui il n’y était pour rien et pourtant c’était lui qu’on avait pris de sa demeure. Le jeune homme revoit parfaitement le regard enragé de son père ‘Pupille ? Prisonnier, otage, captif oui !’ et lui baissait la tête dissimulant avec difficulté sa fierté d’être pupille du roi. On aurait pu l’accabler, le traiter comme un otage mais ce jour là on avait accueilli un nouveau fils. Oui il y croyait à cette affection que lui portait le roi Aaron. Il rêvait du jour où il organiserait pour lui un beau mariage avec une belle dame de haute naissance. il rêvait du jour où il rentrerait chez lui avec le titre de Lord Clarence et qu’il occuperait une place au conseil royal. Le jour où il pourrait enfin montrer tout l’amour qu’il portait à cette famille qui était bien plus réelle que la sienne. Il était fils unique mais il s’était choisi un frère, Arès. Et aujourd’hui son père lui demandait de jeter tout cela aux orties. Non ! Alors ça non ! Hors de question. Il avait fait son choix.
Le jeune homme soupira. Il avait espéré que son père changerait. Qu’à défaut de pardonner, il garderait sa haine pour lui et qu’il ne parlerait plus de tout cela. D’habitude ce sont les enfants qui ennuient leurs parents. C’était l’inverse. Il avait honte de son père. Et il avait encore plus honte d’éprouver ce sentiment pour l’homme qui lui avait donné le jour. Cet homme il aurait dû l’aimer et lui obéir. Or il ne l’aima, il le comprenait maintenant, et il ne pouvait lui obéir. Mauvais fils mais bon sujet.
« En fait ce n’est rien. Ce n’est pas comme si cela comptait. Lord Clarence ne peut rien faire contre nous. Il est toujours surveillé malgré ce qu’on croit et on ne lui permettra aucune trahison. Non ce qui me chagrine c’est qu’il ai pu penser un seul instant que j’allais lui obéir. Là réside le véritable problème. Il pense que je suis comme lui, que je suis contre vous. Moi ! J’ai grandi ici, j’ai été nourri ici. Je suis plus un aigle qu’une vipère. N’ai-je pas assez prouvé mon attachement et ma dévotion ? Comment peut-il exister encore le moindre doute sur mon allégeance. Je m’attends chaque jour à ce que le roi annonce nos fiançailles, merde !»
C’était tout lui. Plaisanter dans les pires moments. Mais il devait bien dédramatiser sa trop longue tirade. Plus personne ne le prendra pour un joyeux luron si on apprend qu’il a presque pleurer.
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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeSam 16 Juin - 11:10


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Comment en étions-nous arrivés à une telle situation? Parfois je me le demandais, et je n'arrivais à décider quel événement nous avait précipité dans ce trou. Etait-ce le banquet organisé par mon père? Etait-ce l'arrivée sur le continent de l'insulaire? Etait-ce une sort de punition divine pour nos péchés? Etait-ce de mon propre fait? Je faisais les cent pas, agacé de la tournure de la situation, incapable de me contrôler. Comment tout ceci était arrivé? Et bon sang, comment Clarence avait-il pu croire que son fils tomberait dans un piège pareil? C'était tout bonnement inacceptable. J'aurais aimé le voir de mes propres yeux, lui demander en face pourquoi il avait fait une telle chose, comment est-ce qu'il avait pu en premier lieu même y penser? Vouloir utiliser son fils comme un pantin incompétent, un objet à manipuler et à retourner à sa guise. Ulrich n'était pas un tourne-casaque. Mais pourtant, une pensée me tourmentait. Et si la situation avait été différente? M'aurait-il montré la lettre tout de même? Serait-il venu se confier à moi directement? Aurait-il ne serait-ce qu'hésiter?

Il reprit la parole bien vite, une fois l'orage de ma colère passé et un long silence installé. Il insista sur le fait que Clarence était surveillé. S'il le savait, il ne tenterait rien, et s'il ne s'en doutait pas et agissait, nous ne serions informés. Cette pensé me rassura quelque peu, et je m'arrêtais de tourner en rond pour regarder mon ami. Il me parla de sa dévotion à notre famille, chose dont je ne doutais pas. Mais une phrase, une phrase bien particulière n'arrêtait pas de tourner en rond dans mon esprit. Là réside le véritable problème. Il pense que je suis comme lui, que je suis contre vous. Et puis soudain, une idée me vint. Exactement, son père pensait qu'il était comme nous. Et ceci était un point positif. « Tu n'as parlé de cela à personne à part moi, n'est-ce pas? » La dernière chose que je souhaitais, c'était que ceci s'ébruite. J'avais une idée, mais elle était périlleuse. Je ne voulais pas en parler à mon père, son esprit était consacré tout entier à trouver un terrain d'entente avec les Raleigh. Je ne l'entendais plus de cette oreille. Il fallait mettre un terme à cette vermine. Pour de bon.

Je me tournais vers Ulrich. J'avais beau être son seigneur, son prince, je ne pouvais pas lui ordonner de faire ce que j'avais en tête. De plus, j'avais besoin de savoir s'il soutenait mon plan, comme si son soutien augmenterait les chances de réussite. Alors que je cherchais un moyen de lui faire part de mon idée, je décidai que le temps de la diplomatie était terminé et je lui lançai, de but en blanc. « Ton père pense que tu lui est loyal. Utilisons cela à notre avantage. » Je pris une inspiration. « Rends-toi au camp Raleigh, montre ta dévotion. Convaincs les que ton coeur est toujours celui d'une vipère, et que tu n'avais revêtit les habits de l'aigle que pour l'hiver. » Je marchais à présent de nouveau, mais j'était concentré sur ma tâche, ma colère étant passée. « Montre leur que la seule chose que tu désires plus que de s'occuper des Blackrain est de servir ton seigneur. » Les mots m'irritaient moi même alors qu'ils ne me concernaient presque pas. Ulrich allait-il agréer à une telle idée? Je voyais cela comme un bon plan pour avoir une longueur d'avance sur eux. Mais c'était aussi dangereux, imprévisible. Sans parler des conséquences s'ils découvraient qu'il jouait un double jeu. « Mange avec eux, dors avec eux, enquis toi de leurs mouvements, de leurs attaques. Amène les à te faire confiance, qu'ils ne doutent plus de ta loyauté. Mais Ulrich... » Je m'approchais de lui et captais son regard. « Tu devras pour cela faire exactement ce qu'ils exigent de toi. Tout et n'importe quoi. » Il était resté silencieux tout ce temps, mais son expression avait changé. Je me tus à mon tour, le laissant répondre et s'insurger.
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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeSam 16 Juin - 15:47

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Arès l’avait écouté patiemment. Comme à son habitude. Peu de personnes peuvent prétendre avoir une oreille aussi attentive. Et pourtant lorsqu’une personne vous écoute, le poids de vos soucis semblent déjà un peu plus léger. Ulrich savait qu’Arès l’écoutait toujours et qu’il était de bon conseil. En cela c’était un ami en or. Pendant qu’il parlait il vit le regard de son ami s’éclairer et il songea un instant que sa plaisanterie allait le faire rire. Cela faisait longtemps qu’il ne l’avait pas vu rire.
Le jeune prince ne répondit pas à sa blague mais lui demanda si il avait parlé de cette lettre à quelqu’un d’autre. Ulrich haussa les épaules.
« Non. Tu es le premier à en connaître le contenu. Seul le domestique chargé de la volière sait que j’ai reçu une lettre mais il ne sait pas de qui. Pourquoi ? »
Le jeune homme fronça les sourcils. A quoi pouvait bien penser le prince ? Il ne tarda pas à s’expliquer. Mais son idée était totalement surprenante. Il crut tout d’abord ne pas avoir compris. En quoi les pensées idiotes de son père pouvaient être utiles, s’il vous plaît ? Mais Arès ne partageait pas ses pensées. Non futé comme il était les idées fusaient dans sa petite tête couronnée. Avait-il bien entendu ? Arès voulait que lui, pauvre bougre, joue un double jeu ? Mais c’était de la pure folie. Tout d’abord parce que devant les sbires des Raleigh il ne tiendrait pas une minute sans leur sauter dessus pour les massacrer alors manger à leur table. Non merci ! Impensable. Non cela ne pouvait être possible. Tout le monde connaissait son affection pour sa famille, sa vraie famille. Tout s’emmêlait dans sa tête. Il s’appuya contre la fenêtre, pausant son front contre la vitre et observant les mouvements dans le camp des lions. C’était une mission très risquée.
«D’accord.» lâcha-t-il avant de se retourner. «Tu sais que je ferais n’importe quoi pour toi, tu le sais pas vrai? Alors je vais suivre ton idée. C’est très risqué mais tout le monde sait que je suis une tête brûlée alors… Pour les convaincre j’ai plein d’arguments en réserve, à la fin de ma tirade ils pleureront tellement je me serais montré émouvant. Mais ensuite ? Une fois infiltré comment pourrais-je vous communiquer ce que je sais ? Ils vont me coller au train, pour sûr. C’est un mission qui va prendre du temps peut-être trop de temps pour nous sauver.»
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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeSam 16 Juin - 18:48


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Il resta silencieux. Un long moment. Je le vis se déplacer, se mouvoir jusqu'à la fenêtre et y apposer son front, cherchant peut-être un contact froid pour mettre de l'ordre dans ses idées. Je restais silencieux, quand bien même l'impatience faisait bouillir mon sang. Je devais lui laisser ce peu de temps pour se faire son opinion. Je n'allais pas décider pour lui. Je l'observais discrètement, mais j'arrivais toujours plus ou moins à déchiffrer les expressions de mon fidèle ami, celle ci m'était étrangère. Je pouvais comprendre qu'il lui faille un moment. Cela faisait tout compte fait beaucoup de choses à assimiler. Et il fallait qu'il me donne une réponse rapidement, il le savait aussi. Tout ceci compliquait nettement la situation.

« D’accord. » finit-il par lâcher brusquement. Je fis un pas dans sa direction, surpris qu'il ne m'ait pas fallu plus d'arguments pour le convaincre. « Tu sais que je ferais n’importe quoi pour toi, tu le sais pas vrai? Alors je vais suivre ton idée. » Je croisais son regard, et j'espérais intérieurement qu'il comprenne que je lui demandais, et que je ne lui ordonnais pas. « C’est très risqué mais tout le monde sait que je suis une tête brûlée alors… Pour les convaincre j’ai plein d’arguments en réserve, à la fin de ma tirade ils pleureront tellement je me serais montré émouvant. Mais ensuite ? Une fois infiltré comment pourrais-je vous communiquer ce que je sais ? Ils vont me coller au train, pour sûr. C’est un mission qui va prendre du temps peut-être trop de temps pour nous sauver. » Je devais avouer que dans ma précipitation, je n'avais pas pensé à cela. Gardant le silence, je m'approchais de la fenêtre à ses côtés. « Tu as raison. On ne peut pas se permettre de prendre de risque. » Ulrich avait aussi raison sur un autre point. Cette mission prendrait du temps, aussi longtemps qu'il faudrait aux Raleigh pour lui faire confiance. Mais de combien de temps parlait-on? Une semaine, plusieurs mois, des années? Le siège de Denerim ne tiendrait jamais aussi longtemps. Il fallait trouver autre chose, ou une autre approche. Mais avais-je eu l'idée de cette mission pour nous sauver, ou pour les détruire?

Je finis par me détacher de la fenêtre, et je me mis à remarcher le long de la pièce, grattant ma barbe d'un air distrait. Je fis encore quelques pas, et vins m'appuyer contre la table en bois, baissant la tête, fermant les yeux, tentant d'exploiter chaque possibilité à laquelle il m'était donné de penser. Au bout d'un moment, une idée me parvint. Je me tournai vers Ulrich, qui n'avait pas bougé. « Tant que tu seras avec eux et surveillé, tu ne devras rien tenter. Aucun contact d'aucune sorte. Si je ne me trompe pas, ils voudront commencer par te tester, peut-être même t'envoyer dialoguer avec les familles vassales, gagner leur support. » Là, c'était un jeu où Ulrich gagnerait. Il connaissait chaque spécificité des familles, ce qui faisait de lui un atout précieux pour les Raleigh. Il pourrait les convaincre de lui laisser faire ses preuves en allant convaincre des familles de se rallier aux Raleigh. « Si tu parviens à quitter leur côté au cours d'une mission, tu devras essayer d'informer les familles vassales, nos plus loyales, de venir nous porter aide. Je pense aux Adeney, particulièrement. » Je ne savais que trop bien ce qu'Ulrich en pensait. Il avait tendance à me répéter que personne ne résiste à l'appel d'un pouvoir plus grand, pas même les bannerets les plus loyaux. J'osais espérer que quelques familles nous resteraient loyales. Avais-je tord? Suffirait-il d'une bourse et de quelques mots pour que nous nous retrouvâmes seuls? Cette pensée me donna la nausée, et je serrais le poing. « Je veux que tu y réfléchisses, Ulrich. Je sais que tu m'es loyal, je n'en doute pas une seconde. Mais sache que je ne te demande pas cela en tant que prince, mais en tant qu'ami. Je veux que tu prennes ta décision en le sachant. » Je savais qu'il ferait n'importe quoi pour moi, je lui en étais infiniment reconnaissant. Et pourtant, je me sentais mal à l'aise, comme si je lui cachais quelque chose, comme à moi même, sur les vrais motifs de mon idée. En subirait-il les conséquences si cela tournait mal?

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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeDim 17 Juin - 11:54

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Dans toute équipe digne de ce nom, il y a la tête et les jambes. Sans aucun doute sur la question, Ulrich vous répondra qu’Arès est la tête et lui les jambes. Il parle et l’autre s’exécute. Une parfaite mécanique. Que les dieux la préservent ! Ulrich n’était pas un homme de prière. Ho certes il ne remettait pas en cause l’existence des dieux, loin de là, mais il ne passait pas son temps à prier. Comme tous les guerriers, il faisait appel à Arkaël pour obtenir la victoire. Et en tant que pupille de la famille Blackrain, il se rendait fréquemment au temple d’Optitia. Mais il ne priait pas souvent. Il avait tendance à faire confiance à sa force. Mais pour cette mission, il lui faudrait prier.
Car tout ceci était risqué. Et il y avait quelques détails à régler. Cela Arès l’avait compris. Ulrich le laissa à ses réflexions, faisant confiance à son intelligence et son jugement. Le prince de Farelden allait et venait dans la chambre. Il se grattait la barbe et par réflexe, Ulrich porta la main à son menton. Lui aussi avait de la barbe, il trouvait que cela lui donnait un air plus mature. Seulement un air, ouais, parce que pour le reste. Il l’avait laissé pousser le jour de son adoubement pour paraître un peu plus vieux. Aujourd’hui il se demandait pourquoi vouloir paraître plus puisqu’il aurait tout le temps de vieillir si les dieux le veulent. Son esprit vagabondait mais il se ressaisit quand Arès se tourna vers lui.
« Tant que tu seras avec eux et surveillé, tu ne devras rien tenter. Aucun contact d'aucune sorte. Si je ne me trompe pas, ils voudront commencer par te tester, peut-être même t'envoyer dialoguer avec les familles vassales, gagner leur support. »
« Ça je peux faire.»
Pour avoir voyage et accompagner le roi, il connaissait bien les familles vassales. Il lui sera plus aisé de savoir qui pouvait être un allié et qui ne le pouvait pas. On lui ferait confiance.
« Si tu parviens à quitter leur côté au cours d'une mission, tu devras essayer d'informer les familles vassales, nos plus loyales, de venir nous porter aide. Je pense aux Adeney, particulièrement. »
Ha tiens cela faisait longtemps qu’on en avait pas entendu parler. Cela en était même étrange que le sujet ne fut pas abordé plus tôt. Son point de vu sur la question était mitigé. Les Adeney était certes liées aux Blackrain par le sang, enfin celui des deux reines, mais les jolies blondes étaient à présent liées aux Raleigh par un mariage à venir. Une situation difficile et Ulrich n’avait pas de don de voyance pour connaître les intentions de ces femmes. La seule à qui il pouvait accorder une confiance c’était la princesse Eleanor car il connaissait son amitié avec Arès. Mais c’était elle la fiancée et elle pouvait très bien se rallier aux Raleigh. Dans cette situation on n’était plus sûr de rien.
« Je veux que tu y réfléchisses, Ulrich. Je sais que tu m'es loyal, je n'en doute pas une seconde. Mais sache que je ne te demande pas cela en tant que prince, mais en tant qu'ami. Je veux que tu prennes ta décision en le sachant. »
Ulrich le regarda droit dans les yeux avant de lâcher.
« C’est bon t’as fini ? Parce que moi j’ai pris ma décision depuis un moment. Et je n’ai pas le moindre doute. J’ai toujours fait ce que tu m’as demandé, je ne vais arrêter maintenant. Et je le fais pour deux raisons : un parce que tu es mon prince et deux parce que tu es mon ami.»
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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeDim 17 Juin - 18:21


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Devais-je lui avouer? Devais-je lui dire qu'il n'avait pas à hésiter à questionner mes motifs, à me remettre en cause? Le savait-il seulement? Comment savoir si j'étais dans le droit chemin? C'était la seule solution que je parvenais à envisager pour nous tirer d'affaire. Mais alors pourquoi me sentais-je si mal? L'appréhension me gagnait, minute après minute, et un étau se refermait autour de ma gorge alors qu'Ulrich acquiesçait à chacune de mes requêtes. Pouvait-on rêver plus loyal que lui? Non, sans doute pas. Il m'avait toujours soutenu, il m'avait toujours aidé, toujours ouvert les yeux. Nous étions comme deux côtés d'une même pièce, inséparables, et pourtant si différents.

Je le regardais au bout d'un moment, respirant à grandes goulées d'air. Il gardait même son légendaire humour en ces temps noirs. Je me forçais à sourire, ne serait-ce qu'un peu. La situation n'était plus désespérée. Etait-ce un signe des Dieux, cette lettre? Comment le savoir? Y croyais-je simplement? « C’est bon t’as fini ? Parce que moi j’ai pris ma décision depuis un moment. Et je n’ai pas le moindre doute. J’ai toujours fait ce que tu m’as demandé, je ne vais arrêter maintenant. Et je le fais pour deux raisons : un parce que tu es mon prince et deux parce que tu es mon ami. » Je me tournai vers lui. Voilà au moins qui répondait à la question de la loyauté indéfectible. Pris d'un élan de fraternité, je m'avançai jusqu'à lui et posais une main sur son épaule. « Et personne ne peut rêver d'un ami plus loyal que toi. » Je lui faisais passer la gratitude que je n'arrivais pas à exprimer dans mon regard avant de me détourner, recommençant à marcher un peu dans la pièce. Si nous étions sauvés... La perspective gonflait mon coeur. Si nous étions sauvés, tout lui serait du. Son nom ne serait jamais oublié. Il serait connu comme le sauveur de Denerim, le sauveur de Farelden. Tout le monde le connaîtrait, il serait peut-être adoubé, ou on lui donnerait d'autres terres, afin qu'il ne dépende plus de son père. Je savais bien qu'il n'en avait cure, mais rien en ce moment n'était trop pour le remercier s'il y arrivait. S'il réussissait...

Dans le cas contraire, il serait tué. Probablement torturé aussi. Ou peut-être les deux. Les Raleigh ne lui pardonneraient jamais, ni son père. Et cela pourrait aussi hâter notre destruction. Il n'avait pas le choix, il devait réussir. « Je ne vais pas te rappeler ce qui est en jeu, je crois que tu le sais. Je ne sais même pas si je fais le bon choix... » lui dis-je tout bas, avant de me tourner vers lui, m'appuyant sur le bord de la table et croisant les bras. Etait-ce la dernière fois que je le voyais? « Tu devras être extrêmement prudent.. Oh et.. » Je me redressai brusquement, la douce pensée d'Eleanor s'imposant à moi. « Si jamais tu te trouves sur les terres de Calenhaad... Si jamais tu entres en contact avec les Adeney.. Promets moi... Dis à Eleanor... » Dire quoi à Eleanor? Qu'y avait-il à dire? Qu'elle me manquait? Que chaque seconde sans elle me donnait l'impression de perdre une partie de moi même? Que je donnerai n'importe quoi pour la revoir à nouveau? Oui, tout cela à la fois. Mais c'était impossible. « Dis-lui de ne rien faire de stupide. »

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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeVen 22 Juin - 8:05

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Il n’avait rien à perdre dans cette mission. Pas de royaume, juste un petit domaine qu’il n’avait jamais vu. Pas de femme ni d’enfant. Pas de titre, pas d’honneur. Il n’était que le pupille du roi, à peine âgé de vingt ans. Il restait tout à faire. Et aider son roi était la meilleure chose à faire. Même si cela signifiait souffrir et peut-être même mourir. Peu lui importait car il était dévoué à son souverain.
« Et personne ne peut rêver d’un ami plus loyal que toi. »
Cette réflexion lui fit chaud au cœur. Il sourit à son ami de toujours. Son choix était fait : jamais il ne trahirait les Blackrain, pas tant qu’Arès sera en vie. C’était vers lui que tendait le plus sa loyauté. Il était celui qui l’avait traité en frère. Ulrich avait toujours approuvé ses décisions, il lui faisait confiance. Arès fut le premier à baisser les yeux. Le jeune prince se remit à faire les cent pas. Les soucis recommençaient à le tourmenter. Mais c’était à lui de s’inquiéter, c’était lui qui effectuait cette mission périlleuse. Pourtant le jeune homme n’y pensait pas vraiment. Pas encore. Quand viendra le moment de partir, quand viendra le moment de convaincre les Raleigh, là commencera la mission et alors il aura vraiment peur. Il devait avoir confiance en lui, comme il le faisait toujours. Il fonçait tête baisser le danger, sans réfléchir. C’était ainsi qu’il réglait ses problèmes, en leur faisant face et en les affrontant. Car si je regarde en arrière, c’en est fini de moi. Ne pas trop réfléchir était sa meilleure chance. Il fonctionnait de cette manière. Cela était risqué mais il ne pouvait pas agir autrement, il était incapable. La réflexion, la prudence et la tactique c’était le domaine d’Arès.
« Tu devras être extrêmement prudent. Oh et… »
Une première pour lui. La prudence n’était pas son point fort. Mais il en était capable, il le devait.
« Si jamais tu te trouves sur les terres de Calenhaad... Si jamais tu entres en contact avec les Adeney.. Promets moi... Dis à Eleanor... »
Ha la belle Eleanor... Son simple souvenir lui réchauffait le cœur. Un brin de femme comme on en voit trop rarement. Fière, farouche, forte et pourtant délicate et douce. Une rose dorée. Et ne pensez pas qu’elle n’a pas d’épines, elle possède les plus acérées. Ulrich devait l’avouer, il était un peu jaloux. Car quand elle apparaissait, alors elle éclipsait tout le reste. Arès n’avait d’yeux que pour elle. Leur affection était le plus charmant des spectacles. Mais lui pauvre bougre, il ne pouvait que se retirer. Et pourtant il ne tenterait jamais rien contre elle. Ulrich n’était pas d’une nature romantique. Du moins il n’avait jamais trouvé la personne qui lui inspirait un tel comportement. Arès possédait cette chance, il méritait donc de vivre heureux avec elle. Ouais parce qu’il ne fallait le prendre pour un idiot. Il connaissait son ami et il avait bien compris ce qui se tramait entre les cocos ! Qu’on ne le bassine pas avec des histoires d’affection purement familiale. Entre eux c’était l’amour, le vrai. Et des amours comme cela, c’était rare. Une petite étincelle qui méritait de s’embraser.
« Dis-lui de ne rien faire de stupide. »
Ulrich ne connaissait pas assez bien la princesse pour se faire une opinion là-dessus. Mais cette mise en garde le concernait aussi. Il se força à sourire et posa une main sur l’épaule de son ami.
« Je connais ton affection pour elle alors sache que si je me rend sur les terres de Calenhaal, je ferais tout mon possible pour la voir et lui transmettre ce message. Tout se passera bien.»
Une phrase qu’il allait devoir se répéter longtemps parce qu’il commençait à sentir ses boyaux jouer aux quilles dans son ventre.
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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeDim 24 Juin - 10:42


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Son indéfectible loyauté me fit chaud au coeur, et la glace et le froid semblant m'entourer me donna la sensation de se dissiper. Rien que son sourire semblait irradier. Même si le monde semblait s'écrouler, lui mon ami de toujours, mon ami à jamais, resterait à mes côtés. Je ne voyais pas la situation autrement, même dans le futur, dans un lointain futur. Il continuait à me sourire, et la situation sembla aller un peu mieux, malgré le siège. Il réussit même à m'arracher un sourire.

Eleanor. Ma principale inquiétude, derrière celle pour mon meilleur ami, allant en première ligne du combat. Elle ne craignait rien, elle était en sécurité à Calenhaad, tant qu'elle ne prendrait pas parti. Si elle se prononçait en faveur des Raleigh, c'était dangereux, faire alliance avec ces gens là. Si en revanche elle préférait le contact des Blackrain, les Adeney seraient en danger, pour sûr. Et je ne supportais pas de la savoir loin de moi, et encore moins en danger. Elle me manquait, cruellement, et avec grandissait la peur de ne jamais la revoir, peur égoiste, mais bien là. « Je connais ton affection pour elle alors sache que si je me rend sur les terres de Calenhaal, je ferais tout mon possible pour la voir et lui transmettre ce message. Tout se passera bien. » Je jetai un coup d'oeil vers mon meilleur ami, qui s'était approché et qui me fixait, une main sur mon épaule. Ainsi il savait. Etait-ce seulement comme je l'avis compris? Etait-ce si flagrant? Ou me connaissait-il juste très bien? Je voulais croire à ses paroles, mais devant tant de dévotion j'en restais bouche bée, et je hochais simplement la tête, attrapant son avant bras de ma main.

Je lui donnais quelques directives, même s'il n'en avait pas nécessairement besoin, j'en étais sûr. Cela m'aidait à accepter son départ. Lorsque l'entrevue fut terminée, je l'étreignis à bras le corps, frappant son dos une ou deux fois, puis je revenais me pencher sur la table, où était dessinée une carte à l'encre noire et griffonnées quelques idées. Alors qu'Ulrich s'apprêtait à quitter mes appartements, je l'arrêtais avec cette question, tremblante, inquiétante. « Moi qui avait toujours voulu vivre des aventures, me voilà servi. Père ne m'a jamais dit combien il était difficile de prendre de telles décisions en temps de guerre. Ils ne mettent pas cela dans les histoires. Comment savoir si je fais le bon choix? Comment le savait-il lui? » J'avais beau être son prince, je me considérais plus comme son ami, d'où cette confession. Je savais que je pouvais tout lui dire. Et j'espérais qu'il pouvait tout entendre.

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MessageSujet: Re: Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence]   Ailes noires, noires nouvelles [Arès Blackrain & Ulrich Clarence] Icon_minitimeMer 27 Juin - 14:03

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Ulrich avait bien deviné les sentiments de son ami. À en juger par son expression béate, il ne s’était pas trompé sur son amour pour sa cousine. Pourtant ses paroles étaient restés volontairement ambiguës afin qu’Arès ne se sente pas obligé de dévoiler ses sentiments. Il n’en avait jamais parlé et Ulrich respectait son choix. Si Arès avait envie d’en discuter il serait là pour l’écouter. Sinon il garderait le silence.
Le jeune homme écouta avec attention les conseils de son ami. Toutes ces directives rendaient sa mission de plus en plus réelles. Cela lui fichait un peu la frousse, il fallait l’avouer. Tout le monde a peur. Il y a ceux qui l’affronte et ceux qui la fuit. Ulrich était de ceux qui l’affrontent. Ho oui, il allait l’affronter cette fichue frousse. Il allait mener sa mission à bien et mettre une déculottée à ces maudits Raleigh. Fallait pas pousser mémé dans les orties non plus. Il fallait agir et si il pouvait se rendre utile, hé bien allons-y !
Le prince Arès l’étreignit chaudement, lui assénant quelques claques dans le dos, rapidement imité par Ulrich. Nous y voilà donc. Le moment de se quitter. Le jeune homme ne put s’empêcher de penser que c’était peut-être la dernière fois. Si il avait été du genre à pleurer, sûr qu’il aurait pleuré. Mais Ulrich ne pleurait pas, il râlait. Et cela depuis toujours. Quand il tombait, il râlait envers le monde entier d’avoir mit cette fichue pierre sur son chemin. Tel était Ulrich Clarence. Il s’apprêtait à partir quand Arès se tourna vers lui.
« Moi qui avait toujours voulu vivre des aventures, me voilà servi. Père ne m'a jamais dit combien il était difficile de prendre de telles décisions en temps de guerre. Ils ne mettent pas cela dans les histoires. Comment savoir si je fais le bon choix? Comment le savait-il lui? »
Bon sang mais qu’est-ce qui lui prenait ? Si même lui se mettait à avoir des doutes. Non non non. Ulrich avait besoin qu’Arès lui fasse confiance, qu’il compte sur lui mais surtout pas qu’il doute de son choix.
« Ce serait trop facile si tout était expliqué dans les livres. Il faut vivre pour le savoir. On réfléchit à la meilleure solution, même si elle n’est pas parfaite. Ensuite on ne peut qu’espérer, se persuader qu’on a fait le bon choix et prier pour que cela soit vrai. Et puis qu’est-ce que j’ai dit tout à l’heure ? Tout ce passera bien.»
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